Les investisseurs semblent reprendre du risque en cette fin d’année. Ils ont investi 16,5 milliards de dollars dans des fonds actions à l’échelle mondiale sur la semaine de 4 jours au 21 novembre ( écourtée par Thanksgiving ), selon le Flow Show de BofA sur les flux hebdomadaires des fonds réalisé à partir des données d’EPFR. La semaine précédente, ils avaient déjà mis 23,5 milliards dans ces fonds. Si bien que les fonds actions enregistrent leur plus forte collecte sur deux semaines depuis février 2022.
Comme ces derniers mois, ce sont les fonds actions américaines qui raflent la mise. Ils attirent 13,9 milliards de dollars, répartis sur les grandes capitalisations (10,5 milliards) et les petites capitalisations (2,4 milliards). En revanche, les fonds actions européennes sont dans le rouge, avec une décollecte de 32 millions de dollars. C’est aussi le cas des fonds actions japonaises et émergentes.
La tech continue aussi à faire le plein : les fonds actions de ce secteur ont engrangé 2,4 milliards de dollars, soit la plus forte collecte de ces douze dernières semaines. Depuis le début de l’année, ils attirent 42 milliards de dollars.
40 milliards pour les fonds monétaires
Malgré tout, les investisseurs restent prudents, et se tournent toujours autant vers les fonds monétaires. Sur cette courte semaine, ces fonds attirent 40 milliards de dollars.
Les fonds obligataires lèvent 4 milliards de dollars, principalement sur les fonds d’obligations investment grade (3,1 milliards). Les fonds dette émergente renouent avec la collecte, avec un petit 20 millions de dollars.
Alors que la fin d’année approche, BofA commence à entrevoir qui sont les gagnants et les perdants de 2023. Incontestablement, la gestion monétaire est la classe d’actifs victorieuse de l’année 2023, avec 1.200 milliards de dollars de flux jusqu’à présent. Les fonds d’obligations gouvernementales arrivent très loin derrière avec 186 milliards de dollars et les fonds d’obligations investment grade sont à 145 milliards de dollars. Les fonds actions réussissent à drainer 143 milliards de dollars.
Laurence Marchal
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